On était quand même bien quand on n'était pas grands
J'ai beau tout déchirer en ce moment, je suis d'humeur mélancolique ce soir.
Je quitte Paris demain et avec elle, l'homme du moment.
Je dois aller le voir ce soir. Je préfererais rester à paresser dans mon lit, pas très normal non?
Surtout que comme d'habitude, je vais passer un très bon moment.
Mais voilà, je ne peux m'empêcher de me retourner.
Quand ce n'est pas un mail, c'est un rêve qui m'empêche d'avancer. Enfin c'est surtout moi toute seule pour être honnête. En écrivant ces lignes, je me dis que ça suffit. J'ai été assez nostalgique, enervée, triste ou en manque pour passer à autre chose maintenant. Que ce soit avec lui ou pas, tu ne hanteras plus mon présent. Je ne serais peut-être jamais indifférente à ta personne car cela reviendrait à l'être à notre vécu mais en tous cas j'ai assez perdu de temps, je me suis assez donnée d'excuses pour tout faire foirer parce que ce n'était pas comme "nous". C'est "triste" d'être en attente comme ça me disait un ami tout à l'heure. Mais je suis pas en attente, je m'amuse! que je lui réponds. Ben ouais faute-de-mieux. C'est un point de vue...